- Slim Kacem –
Les habitants de New York peuvent désormais acheter du cannabis légalement dans ce point de vente situé à Manhattan. Le magasin est géré par l’ONG Housing Works. L’organisation souhaite utiliser les revenus de la vente de cannabis pour aider les personnes dans le besoin.
Des centaines de personnes ont fait la queue devant un pâté de maisons de Manhattan. La raison : le cannabis. Le premier point de vente légal de marijuana a ouvert ses portes à New York. S’il existe déjà des magasins de cannabis à New York, celui de Manhattan est le premier à être autorisé par les autorités. La gouverneure de New York Kathy Hochul a parlé d’une « étape importante pour l’industrie du cannabis » dans l’État américain.
ONG Housing Works : la vente de cannabis doit aider les gens
Le magasin est géré par l’organisation à but non lucratif Housing Works et utilise l’une des 36 licences attribuées à New York depuis fin novembre. Cette organisation à but non lucratif s’engage en faveur des malades du VIH/SIDA, des anciens détenus et des sans-abri. Le fondateur de Housing Works, Charles King, a annoncé que les revenus de la vente de cannabis seraient utilisés pour fournir un logement et des soins médicaux à des dizaines de milliers de personnes dans le besoin à New York.
D’autres ouvertures sont attendues dans les mois à venir. La consommation de cannabis est légale à New York depuis mars 2021, du moins pour les adultes de plus de 21 ans.
L’État fédéral profite des recettes fiscales supplémentaires générées par le commerce du cannabis et espère créer des dizaines de milliers de nouveaux emplois. Les partisans de la légalisation avaient déploré que, par le passé, les membres des minorités et les personnes les plus pauvres aient été punis de manière disproportionnée pour des délits liés au cannabis.
Pour rappel, en Tunisie, l’usage de stupéfiants est un délit sanctionné par les articles 1, 2, 4 et 5 de la loi 52/1992, qui prévoit une peine d’une année à cinq d’incarcération et 1 000, à 5 000 Dinars d’amende pour les consommateurs de cannabis.
Cette loi du dictateur Ben Ali, toujours en vigueur, touche essentiellemnt les jeunes consommateurs, contribue à la surpopulation carcérale, favorise la criminalité, et constitute une angoisse sociale permanente pour les familles des détenus, eux même touchés par cette punition collective.
Cette loi qui se voulait sévère, n’empêche pas une consommation courante et plus ou moins discrète, elle a surtout favorisé, la corruption, le chantage, et surtout engendre de gros bénéfices en millions de dinars pour les structures mafieuses.
Les autorités tunisiennes, continuent à appliquer ces lois scélérates, alors que plusieurs pays de par le monde, ont assouplis leurs législation, en faveur d’une légalisation de cette plante, injustement melée au drogues, telles que la Cocaïne, Morphine, Héroïne …
Le Cannabis aux vertus thérapeutiques avérées pour le soulagement de différentes pathologies, Le cannabis est utilisé dans différentes indications : douleur, nausées et vomissements, stimulation de l’appétit, mais aussi comme bronchodilatateur (dans l’asthme), comme antispasmodique (dans la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques) ou comme vasodilatateur (dans le glaucome).
Plusieurs Association de la société civiles, comme le Front de Libération du Cannabis, sont engagés pour faire sortir le cannabis du fameux Tableau B, qui met pêle-mêle et sans aucune distinction différents produits dits « stupéfiants », cette interdiction, autorise la police lors des arrestations, à un dépistage sanguin, qui s’il révèle des traces de tétrahydrocannabinol (THC), substance active du cannabis que le corps met quelques semaines à évacuer, engage des poursuites pénales.
Le FLC, pense que la légalisation permet de connaître précisément la composition des produits : taux de THC et des autres cannabinoïdes et identification des terpènes. La légalisation permettrait de réconcilier la police et la population, en particulier les jeunes, et de faire baisser la tension dans la société.