18 Janvier 1952, date de l’insurrection Tunisienne qui fit trembler la France.

LaTunisie fête les 69 ans de la révolution contre l’occupant français. En effet, le 18 Janvier 1952 est la date de l’insurrection Tunisienne qui forcera la république Française, a reconnaitre le 30 Juillet 1954, l’autonomie interne de la Tunisie, et c’est Pierre Mendes France, qui la proclamera le lendemain 31 Juillet, 2 ans plus tard, le 20 Mars 1956, la Tunisie sera officiellement indépendante .

Le 18 Janvier 1952, des manifestations massives eurent lieu dans l’ensemble du pays, et des civils tombèrent en martyrs, ce qui incita l’entrée en action de la résistance armée. Le peuple tunisien se révolta contre l’occupant français, sa tyrannie et sa politique assimilitionniste.

Le Front national, qui avait vu le jour, le 23 Août 1946, réunissant toutes les formations politiques, réclama de vive voix, l’indépendance du pays, en engageant une lutte pacifique sans merci contre la France.

Le 1er Septembre 1948, marque un tournant important avec la mort suspecte de Moncef Bey, le Roi du peuple, déstitué par la France, puis déporté à Pau.

Habib Bourguiba, chef du part Neo Destour et soutenu par les USA et l’ONU, ainsi que des leaders Salah Ben Youssef, Tahar ben Ammar, Farhat Hached, grand leader syndicaliste et Lamine Bey, mobilisa la population, avec des revendications d’indépendance.

Le 11 Avril 1950, la France répondit par la violence envers les contestations légitimes du peuple tunisien, le pays devenant ingérable, la grogne des tunisiens fut réprimée dans le sang, notament lors de la grève agricole à Enfidha (5 morts et des dizaines de blessés)

Le 30 Octobre 1951, M’hamed Chenik, chef du gouvernement tunisien, rejeta les réformes proposées par les colons français, ce qui amènera à une grève générale.

Le 13 janvier 1952, Jean de hautecloque, nouveau résident général, essaya d’intimider le roi Lamine Bey réclamant ouvertement la dissolution du gouvernement , en essayant d’interdire la tenue du congrès du Neo-Destour, ce qui amena, Habib Bourguiba à prononcer un discours incendiaire contre l’occupant Français.

Une vague d’arrestations s’ensuivit, de grands leaders furent arrêtés, dont Bourguiba, remplacé par Hedi Chaker qui lui aussi réclamait ouvertement l’indépendance.

Farhat Hached, leader de l’Union Générale des travailleurs Tunisiens UGTT, déclencha la grève générale et favorisa le soulèvement du peuple tunisien tout entier, incitant ainsi l’entrée en action de la résistence armée, qui accomplit plusieurs opérations, contre la gendarmerie française, au Cap-Bon, au Sahel, à Kairouan et à Mateur.

En réponse, l’Armée Française, réprima dans le sang toutes velléités tunisiennes, commettant des actes de barbaries, de pillages et de viols contre la population. La France continua dans la terreur, arrêtant les leaders Habib Bourguiba, emprisonné à Remada, dans le sud Tunisien et en déportant Chenik, Materi, Ben Salem, et MS Mzali à Kébili.

La France continuant dans l’horreur, fit assassiner par la « main Rouge » son organisation terroriste, tour à tour, les leaders Farhat Hached, Hedi Chaker, Abderrahmane Mami, ainsi que d’autres militants.

Farhat Hached, lâchement assassiné par la Main Rouge

Gloire aux Martyrs

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