France-Algérie, les déchets Radioactifs des essais nucléaires Français, présents en Tunisie?

Selon l’avis du général Algérien Bouzid Boufrioua, le 7 février 2021, la France doit « assumer ses responsabilités historiques » et « décontaminer » les sites des essais nucléaires. Il reproche à l’ancienne force coloniale de « persister dans son refus de livrer les cartes révélant la localisation de ses restes nucléaires ».

Le général Français Jean Thiry, responsable de la 3ème bombe nucléaire Française dans la région de Reggane, au Sahara Algérien en décembre 1960 / AFP

Du Cesium-137, a été clairement extrait de poussières sablonneuses issues du Sahara algérien, qui ont traversé la Méditerranée vers l’Europe, début Février. Celles-ci ont étés recueillies et analysées par l’Association française, pour le Contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO).

Reggane, Zone Radioactive

D’après ces prélèvements, la Radioactivité associée, estimée à 80 000 Becquerels par kilomètre carré, reste assez faible mais témoigne toujours d’une activité nucléaire artificielle, due aux nombreux essais nucléaires, opérés par la France dans le Sahara Algérien, depuis 1960.

C’est suite à l’opération GERBOISE BLEUE, que la France s’est hissée en quatrième puissance nucléaire mondiale, après les Etats Unis, l’URSS et la Grande Bretagne, en faisant exploser 4 Bombes nucléaires dans la région de Reggane, de 1960 à 1961, puis de 1961 à 1966 a opéré 13 autres essais souterrains à Ain Ekker, avant de transférer cette recherche aux atolls de Mururoa en Polynésie Française.

Ces essais nucléaires, très contestés par les autorités Algériennes, qui déplorent le manque de transparence Français à ce sujet, et demande les détails et l’exacte cartographie des sites où ont été opérés ces tests, d’autant plus que d’innombrables victimes ont étés recensées, tels que des soldats d’origine Algérienne, ou encore des prisonniers de droits communs, qui ont dûs être exposés en état de captivité et comme chair à canon, face aux terribles explosions.

Le calvaire des prisonniers Algériens face aux essais nucléaires Français en 1960

La question qui se pose en Tunisie, c’est le degré de contamination au Césium-137, ce puissant radioélément, issu de la fission nucléaire, mise en jeu lors des explosions et producteurs de rayons Gamma, servant ainsi de servir des sources radioactives pour des applications industrielles, dangereuse pour la santé humaine.

Nous exhortons les autorités compétentes Tunisiennes, particulièrement le Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires CNSTN à se pencher sur ce sujet et de publier le résultats de ces analyses.

Slim Kacem

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