Les témoignages et images qui nous parviennent du Darfour glacent le sang.
Alors que le monde détourne le regard, un nouveau génocide se déroule sous nos yeux à El-Fasher, transformée en cimetière à ciel ouvert.

Le principal responsable de ces atrocités n’est autre que Abdallah Idriss, surnommé « Abou Loulou », membre influent des Forces de soutien rapide (FSR) — ces milices issues des tristement célèbres Janjawid.
Surnommé par les survivants « le boucher du siècle », il aurait revendiqué, dans une vidéo diffusée en direct, avoir massacré 2 000 civils en une seule journée, avant d’ajouter qu’il allait en tuer 2 000 autres pour « tenir son serment ».

Les images satellites de la société Maxar confirment la présence de fosses communes et de zones entières calcinées, où la terre s’est teintée du sang des innocents.
Des familles entières ont été exécutées, brûlées ou chassées de leurs quartiers.
Les rescapés racontent l’horreur : des femmes et des enfants abattus froidement, des maisons incendiées, et une ville livrée à la terreur.
Ces crimes ne sont pas isolés. Ils s’inscrivent dans un processus planifié de nettoyage ethnique, dénoncé par le Humanitarian Research Lab de l’Université de Yale, visant les communautés non arabes : les Fur, les Zaghawa et les Bartis.
Le silence international face à ce drame rappelle tristement celui qui a entouré les premiers massacres du Darfour dans les années 2000.
Aujourd’hui, El-Fasher n’est pas seulement le théâtre d’un désastre humanitaire : c’est le symbole d’une humanité trahie.
ROOTS TV appelle les voix libres, les médias indépendants et les sociétés civiles à rompre le silence et à exiger que les responsables répondent de leurs crimes.
Car, comme à Gaza ou ailleurs, l’impunité nourrit les bourreaux.




