La Tanzanie s’embrase après une présidentielle verrouillée.
Plus de 700 personnes ont été tuées depuis mercredi, alors que l’armée et la police répriment les manifestations contre la réélection de la présidente Samia Suluhu Hassan, accusée d’avoir écarté ses principaux rivaux et d’avoir organisé un scrutin sans concurrence réelle.
Les ONG dénoncent une répression d’une violence inédite, marquée par disparitions forcées, arrestations massives et coupures d’Internet.
Amnesty International parle d’un “étouffement total de la liberté d’expression”, tandis que la jeunesse tanzanienne descend dans la rue pour dire non à l’autoritarisme.
Le parti au pouvoir, CCM, en place depuis 1961, vacille face à une colère populaire sans précédent.
