Devenu viral en quelques semaines, Ebo Noah, alias Ebo Jesus ou Prophet Ebo, s’est imposé dans l’espace médiatique ghanéen et africain avec une annonce choc : la fin du monde par un déluge mondial prévue le 25 décembre 2025. Une prophétie largement diffusée sur les réseaux sociaux, entre fascination, peur et gros scepticisme.
Se présentant comme le réceptacle d’une révélation divine, Ebo Noah affirmait qu’un déluge planétaire devait durer plusieurs années. Dans la foulée, il a lancé la construction de plusieurs “arches modernes” en bois, censées accueillir les “élus”, référence directe au récit biblique de Noé. Des vidéos TikTok, Instagram et YouTube ont montré des fidèles mobilisés, certains allant jusqu’à quitter leurs maisons avec leurs affaires.
Mais très vite, les critiques se sont multipliées. Internautes, observateurs et experts ont pointé l’absence totale de base scientifique ou d’alerte officielle, dénonçant une dérive du discours religieux amplifiée par les algorithmes des réseaux sociaux.
Le 25 décembre 2025, rien. Aucun déluge. Aucun signe apocalyptique. En réponse, Ebo Noah a évoqué un “report divin”, Dieu ayant, selon lui, accordé un sursis pour agrandir les arches et sauver davantage de personnes.
Résultat : moqueries, indignation et inquiétudes autour de la désinformation et de l’emprise de certains prédicateurs autoproclamés à l’ère numérique. Un épisode révélateur d’un malaise plus profond, où foi, peur et viralité se télescopent sans garde-fous.




