- Slim Kacem –
Graves accusations du comité de défense des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, lors de la conférence de presse, qui s’est tenue aujourd’hui mercredi 9 Février 2022
Selon Me Ridha Raddaoui, il est avéré, preuves à l’appui, que des millions de Dollars, issus du Qatar ont été versés dans des comptes suspects, de la société d’Investissements « NAMA TOUNES » pour financer le transit de jeunes tunisiens afin de servir de chair à canons dans le conflit Syrien.
Cette société écran, dirigée par l’homme d’affaire tunisien Najeh Haj Letaief, très proche de Rached Ghannouchi, le président déchu du Parlement Tunisien, et Président du parti Islamiste Ennahdha, aurait reçu des sommes colossales, issus du cabinet de l’Emir du Qatar, qu’il a mis à la disposition du parti.
Me Raddaoui, a également accusé le juge Youssef Bouzakher, Président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), d’être impliqué dans la protection du procureur Béchir Akremi, et en retardant les procédures d’enquêtes à son encontre, avec de graves chefs d’accusations tels que espionnage au profit du Qatar.
Il s’avère également que Mansour Rached El Khater, PDG de l’opérateur de téléphonie Mobile OOREEDOO, serait impliqué de verser des fonds à Rached Ghannouchi, en dehors du cadre légal, et que la dite société, aurait espionné diverses personnalités tunisiennes, des cadres sécuritaires, des ministres et même l’ex président tunisien Beji Kaid Essebsi.
L’hôtel FOUR SEASON, sis à Gammarth, serait le lieu de rencontre toutes les deux semaines, entre Rached Ghannouchi, qui recevait ces rapports d’espionnage.
Le comité de défense a porté plainte, pour blanchiment d’argent, espionnage, et trahison, la justice militaire est également sur le coup, au sujet de l’implication de Rached Ghannouchi, de Bechir Akremi, ainsi que d’anciens responsables sécuritaires tels Mehrez Zouari, ainsi que tous ceux que l’enquête prouvera la participation dans cette affaire d’état et ce complot ourdi Internationalement pour nuire à la Tunisie.
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) , est la vitrine de l'(in)justice
Me Abdennacer Aouini, a pour sa part, accusé le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) Youssef Bouzakher d’être directement impliqué dans ce complot, car il a refusé de lever l’immunité de Bechir Akremi, et a surtout favorisé le clientélisme, ainsi que la protection des corrompus, menant ainsi à la crise de confiance contre la justice Tunisienne.
Le comité de défense, appelle également à une série de manifestations, ce jeudi devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Vendredi devant la cour d’appel et samedi devant le siège du part Ennahdha.