Le secrétaire général du Parti Républicain, Issam Chebbi, a entamé une grève de la faim ouverte depuis sa cellule, pour dénoncer « l’injustice et l’atteinte à la liberté d’opinion ».
Dans un message transmis depuis la prison, il écrit :
« Je ne hais pas la vie et je n’aime pas la mort, mais je préfère mourir debout pour mon droit et celui de mon peuple à la liberté et à la dignité. »
Détenu depuis février 2023 dans l’affaire dite du “complot contre la sûreté de l’État”, Chebbi rejoint la longue liste des prisonniers politiques encore enfermés — parmi eux Jaouhar Ben Mbarek, Ghazi Chaouachi, Khayam Turki, Abdelhamid Jelassi et Ridha Belhaj.
Des accusations que les familles et les ONG qualifient de purement politiques.
Situation critique à Belli (Nabeul) :
L’avocat Karim Marzouki alerte sur l’état de santé de Jaouhar Ben Mbarek, en grève de la faim sauvage depuis le 29 octobre — sans eau ni médicaments.
« J’aime la vie, mais j’aime la vie qui a un sens, pas une vie absurde », a-t-il déclaré.
La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) exprime sa vive inquiétude et appelle les autorités à agir avant qu’il ne soit trop tard.




