- Slim Kacem –
Le militant des droits humains et membre fondateur de l’instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) annoncé dans une vidéo publiée sur sa page Facebbok, ce jeudi 21 Septembre 2023, qu’il vient d’entamer une grève de la faim, pour protester contre ce qu’il considère être un procès non équitable, dans la plainte que l’Instance supérieure indépendante pour les élections, avait porté contre lui, le 19 août 2022 devant le Tribunal de Première Instance de Tunis 1 pour diffamation.
Zaki Rahmouni, qui souffre d’insuffisance cardiaque, dénonce les pressions exercées sur sa personne, et considère que l’acharnement du plaignant, juge de son état, ne lui fournit aucune garantie d’un procès juste et équitable.
https://www.facebook.com/zaki.rahmouni.3/videos/1114548906196946
Zaki Rahmouni, est accusé de « crime éléctoral » par L’Instance en charge des élections qui avait annoncé le 22 décembre que le conseil du tribunal avait commencé à examiner 27 plaintes déposées par l’ISIE, qui ont été publiées dans son rapport dans le journal officiel suite au référendum du 25 Juillet 2021.
Zaki Rahmouni se dit prêt a porter plainte pour diffamation contre cette liste publiée dans le journal officiel puisque son nom a été cité, alors que l’ISIE, selon lui, se devait, juste de recenser les infractions commises et ne pas mentionner des noms dans son rapport.
D’après Zaki Rahmouni, le délit de crime éléctoral, ne s’applique pas dans son cas, puisque d’après l’article 6, est considéré comme crime éléctoral, l’agression à l’intèrieur du bureau de vote des agents préposés au bureau.
Zaki Rahmouni, fait face à des accusations, sur des commentaires ou des statuts Facebook, jugés satiriques et qui ont déplus à l’ISIE, ce qu’il considère relevant de sa liberté d’expression.
Autres faits reprochés à Zaki Rahmouni, sont des déclarations qu’il a faites, lors de l’émission Midi Show sur Mosaique FM, le 6 Juillet 2021, il aurait répondu à la question de la journaliste Amina Ben Doua qui lui posait la question si l’ISIE était infiltrèe?, il avait répondu par l’affirmative en affirmant avoir des doutes sur l’indépendance de certains nouveaux recrutés, nottament dans les bureaux régionaux.
Zaki Rahmouni, dénonce les interrogatoires humiliants qu’il subit, comme s’il s’agissait d’un vulgaire pickpoket ou autre délinquant et qu’il irait jusqu’au bout de sa grève de la faim.