Par : Rym Chaabani
« Ayant choisi un chemin différent, j’ai vu aujourd’hui l’ amour et la fierté dans les yeux de ma famille et de mes amis, je ne trouve pas de mots qui peuvent décrire ce que je suis entrain de ressentir maintenant.»
Ce sont les propos du photographe Ahmed Zarrouki, après la première journée de son exposition au café culturel Liber’thé.
A cet égard, il est à noter qu’il a commencé sa carrière dans la photographie à l’âge de 17 ans, défiant les exigences du domaine, ainsi que plusieurs difficultés et obstacles comme la violation des crédits photographiques commise souvent par plusieurs individus, médias ou d’autres entités.
Quant à son travail, ce jeune artiste ne cache pas sa fierté lorsqu’une photo de sa propre prise se transforme en une icône qui immortalise une date ou un événement marquant, et soit ancrée dans l’histoire; ce qui lui est arrivé plusieurs fois.
( Capturée par Ahmed Zarrouki le mois dernier, cette photo a trop circulé sur les réseaux sociaux après que les internautes l’aient trouvée très sympathique et symbolique à la fois )
D’autre part, il tient à mentionner que sa relation avec son métier et avec les photos va au-delà du profit et de l’argent.
Aspects :
Ahmed a choisi ce nom dans toutes ses significations et voulait qu’il soit le titre de sa première exposition.
Par ailleurs, il a déclaré à Roots TV
que ce choix était fondé sur sa volonté de transmettre le plus possible de visages différents du pays, en ajoutant :
« Chaque image raconte une histoire, chaque carré d’un mur et chaque détail reflète des aspects spéciaux par la caméra.
Le quotidien, souvent ordinaire pour nous, devient touchant et parfois douloureux une fois observé à travers une photo.»
L’ouverture s’est déroulée samedi dernier, mais les portes resteront ouvertes tous les jours pour aller découvrir à Liber’thé (situé à Lafayette de Tunis) une sélection de 19 photos signées Zarrouki.
