-Par:Rym Chaabani-
Suite à l’agression verbale et son discours de diffamation contre la journaliste Khaoula Sliti , le Syndicat National des Journalistes Tunisiens, a décidé de poursuivre en justice le gouverneur de Ben Arous, et toute personne visant à bloquer l’accès à l’information.
« Au fait, de simples questions concernant les critiques qui tournent autour la » consultation nationale » lancée le 15 Janvier 2022, par la présidence, et ses récentes déclarations; sont à l’origine de toute cette polémique.»
La vidéo documentant le comportement violent exercé par le gouverneur Ezzdedine Chelbi et sa réponse agressive à une question qui lui était adressée par la journaliste de la radio Shems fm, a provoqué une large interaction.
« Une théorie d’analyse basée sur le lien entre : le jargon utilisé par certains sympathisants du président contre les opposants en général et les médias en particulier, le fait que le gouverneur en question était l’un des membres de la campagne du président, et certains messages que le président transmet à travers ses discours officiels.»
Tout en considérant que les accusations qu’il avait portées contre elle (par exemple de vouloir diviser le peuple), venaient dans le contexte de toute une série de discours violents souvent existant chez les sympathisants de Saied; plusieurs internautes ont exprimé sur les réseaux sociaux leur solidarité avec la journaliste concernée.
D’autre part, et malgré l’insistance de beaucoup à considérer la méthode du journaliste comme provocante; un certain nombre de jeunes militants connus par être proches du président et de leur activité au sein de sa campagne électorale, n’ont pas caché leur rejet de tout ce qui s’est passé, appelant à admettre l’erreur et à s’excuser.
En outre, le Snjt a signalé, à travers un communiqué publié le 29-01-2021; le danger de la croissance des discours incendiaires utilisés par des représentants de l’État contre les journalistes.