« L’occupation engendre inévitablement la résistance »

Tant qu’il y aura occupation, il y aura de la résistance, un droit légitime des peuples et une garantie de leur survie.

Les puissances coloniales occidentales le savent bien : l’assassinat ou l’emprisonnement des dirigeants de la résistance n’arrête jamais la lutte. Cela a été tenté dans de nombreuses nations colonisées, comme la France, qui a essayé vainement d’étouffer la résistance Algérienne mais la résistance populaire reste indomptable. Au final, ces puissances finissent par se retirer, non pas par choix, mais sous la pression de défaites militaires, économiques, et stratégiques.

Ces colonisateurs classent les résistants comme des « terroristes » pour justifier leurs crimes contre ceux qui défendent leur terre. Pourtant, ils ne peuvent ignorer que la résistance armée contre l’occupation est un droit reconnu par le droit international. Chaque assassinat de leaders vise à semer la confusion et à prolonger l’occupation, donnant l’illusion d’une victoire temporaire. Mais les peuples occupés ne sont pas dupes, et ces tactiques ne trompent que les masses occidentales.

Les puissances coloniales cherchent alors à imposer des « solutions politiques », visant à obtenir par la diplomatie ce qu’elles n’ont pas pu arracher sur le terrain. Cela n’est rien d’autre qu’une tentative de capitulation temporaire de la résistance.

Cependant, après les événements du 7 octobre 2023, ces tentatives sont vouées à l’échec.

La résistance, désormais organisée, capable de fabriquer ses propres armes et de se déplacer stratégiquement, contrôle le terrain malgré la supériorité aérienne ennemie. Les assassinats des martyrs Hassan Nasrallah et Ismail Haniyeh n’ont pas affaibli la résistance, bien au contraire : celle-ci s’est renforcée et s’est étendue au nord de la Palestine, au Liban, en Irak, en Syrie, au Yemen, et en Iran, tout en continuant de tenir Gaza.

Ce que l’occupant sioniste tente aujourd’hui en Palestine et au Liban n’est qu’une répétition de ce que l’histoire a déjà vu. Les dirigeants occidentaux et américains soutenant cette agression le comprennent, mais espèrent encore tirer parti de la situation en proposant des solutions politiques qui, en réalité, visent la reddition de la résistance.

Leur véritable obstacle réside dans le fait que la résistance est devenue une structure institutionnalisée, avec une direction collective. Elle ne se laissera pas ébranler par les assassinats de ses dirigeants, comme l’a souligné Khalil Al-Hayya lors de l’hommage au martyr Yahya Sinwar, devenu le symbole de la résistance : la seule solution politique est l’arrêt de l’agression, le retrait de l’armée d’occupation de Gaza, et l’échange de prisonniers.

Les résistants et leur peuple pleurent leurs martyrs, mais chaque assassinat ne fait que renforcer leur détermination et leur courage sur le terrain.

L’histoire l’a prouvé : là où il y a colonisation, il y aura toujours résistance.

Slim Kacem

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