RANGOON – Après plusieurs jours de tensions, l’armée Birmane a renversé le gouvernement civil, démocratiquement élu de Aung San Suu Kyi, accusé de fraudes lors des dernières élections de Novembre 2020.
Après avoir fermé l’aéroport International, interrompu le réseau téléphonique et l’internet, la puissante armée Birmane a arrêté ce matin 1er Fevrier à l’aube, la chef du gouvernement, fraichement élue ainsi que de hauts cadres de son parti, la Ligue Nationale pour la Démocratie (NLD).
L’armée, représentée par le Parti de l’Union, de la Solidarité et du Développement (USDP) n’a réussi a atteindre que 25 % des sièges du parlement a mit en doute les résultats des élections, sans toutefois fournir les preuves nécessaires, avait menacé pendant le mois de Janvier de prendre le pouvoir par la force.
Selon le Myanmar Times, la Junte militaire a annoncé l’Etat d’urgence pour un an, et c’est le commandant en chef des armées, le général Min Aung Hlaing, qui a été désigné temporairement a assurer le pouvoir.
En pleine période Covid, 70% des électeurs ont voté massivement pour le NLD, ce qui permet de penser que la population sera farouchement opposée à ce Putsch.
La communauté internationale a fermement condamné cette prise de pouvoir et promet de graves sanctions contre les putschistes, les exhortant à libérer Aung San Suu Kyi.